Tuto Comment rater son référencement naturel le plus facilement possible ?
Lassé(e) par la réussite ? être numéro un des résultats Google ne vous procure plus cette satisfaction d’antan ?
Nous vous proposons, dans ce petit tutoriel approuvé par Jean-Claude Vandamme himself, comment se déclasser facilement, et même pour les plus hargneux, comment se faire stalker par le GoogleBot!
Se goinfrer de backlinks artificiels
Le but de la procédure est de propager des liens où bon vous semble (annuaires, sites de communiqués de presse …) Gardez bien cela en tête ; plus vous en mettez, plus vos chances d’obtenir des pénalités algorithmiques seront élevées, alors ne lésinez pas sur la quantité pour que Google Penguin vous remarque. Si vous êtes assez assidus, vous pourrez même avoir des pénalités manuelles.
Tout est une affaire de proportion ; Explosez le seuil de mauvais liens pour obtenir la divine pénalité.
En tant que grand professionnel du mauvais référencement, excellez dans la matière en publiant des contenus de mauvaises qualité et partagez-les avec la terre entière, ne faites pas votre égoïste. Réseaux sociaux, mailings, partenariats, articles invités … tout est bon dans le cochon.
Soit dit en passant, il serait idiot de surveiller vos backlinks sur Search Console, Ahrefs, Majestic ou Moz, laissez la magie opérer, il existe tellement d’autres choses tellement plus fun à faire… Profitez de la vie, pas besoin d’audit de référencement et resservez-vous un petit coup de blanc.
Mettez des balises h1 partout
Rien de tel que d’écrire très gros pour être mieux visible, pas vrai ? Surtout pour vos utilisateurs “seniors”, un peu myopes… (Et oui, ils ont aussi la fibre dans les maisons de retraite) De plus, mettez des titres h1 dans absolument TOUS vos contenus, même dans l’URL, et n’hésitez pas à ajouter aussi des h2, h3, h4 à la pelle … ils n’ont pas été créés pour rien. Avec un peu de chance il y aura un peu après 100% de chance que personne n’aille sur votre site, que le taux de rebond atteigne 100% et en bonus, la visite du mignon Panda de Google…
Ne réfléchissez pas sur vos mots clés
Pourquoi réfléchir à tel ou tel mot pour votre site dans votre stratégie de référencement ? Prenez un dictionnaire, et ajoutez tous les mots que vous trouverez! Faites-en même un jeu avec vos amis en soirée : tirez chacun un mot, notez-le, et spammez-le sur votre site comme keyword et faîtes un classement de l’ami qui spammera le plus de mots clés inutiles! C’est une méthode longue, mais croyez-nous, elle paiera ! (Vous deviendrez rapidement le roi du Scrabble !)
Avoir des pages trop lentes
Le temps, c’est de l’argent, plus vous le prenez, plus vous en aurez. Pas de stress, plus le temps de chargement de vos pages sera élevé, plus le taux de conversion explosera.
L’internaute, devant le temps d’attente interminable pour accéder à votre contenu, pourra regarder pousser ses salades, car tout le monde le sait, un jardin bien entretenu est une peau du ventre bien tendue !
L’idéal à atteindre serait un temps d’attente de 15-20 min. Le temps de préparer une bonne mousse au chocolat.
Le petit plus : Google se fera une joie de pénaliser votre site en terme de référencement. Jackpot !
Pour identifier ce qui empêche votre site d’être lent, fuyez les recommandations Google, et son outil PageSpeed Insights. DareBoost est à bannir aussi, aussi appelé la bête noire dans le jargon.
Le temps de téléchargement n’est pas à négliger non plus pour Googlebot. Google Search Console fournit le temps moyen journalier de téléchargement des pages.
Pour identifier quelles pages sont assez lentes, consultez le rapport d’audit RM Tech.
Ne pas avoir de version mobile
Qui, en 2017, s’embête encore à développer des versions mobiles de vos sites préférés ? Gardez votre site en version desktop, et observez votre entourage s’énerver contre votre site !
De plus, Nokia a récemment annoncé une nouvelle version de son fameux 3310, alors, comme tout le monde va l’acheter, autant profiter de ce futur engouement pour ne pas se casser trop la tête, n’est-ce pas ?
Il en est de même pour le responsive, ne prévoyez absolument pas quels écrans, quels navigateurs ou encore quels supports utilisent le plus vos visiteurs, tant que ça marche chez vous, c’est parfait!
Faire indexer un max de pages à faible qualité de contenu
LA nouvelle tendance SEO 2017 ! Comme les Stan Smith, indexer un maximum de page revient à la mode. Laissez à l’internaute l’embarra du choix et ne vous limitez plus à répondre sa demande. Surprenez-le et allez de l’avant !
Un bon consultant SEO privilégiera toujours la quantité à la qualité, l’internaute se chargera de trier, parce que c’est bien connu, il n’a que ça à faire le dimanche après-midi.
L’algorithme Google Panda répondra présent pour déréférencer votre site, vous n’avez rien à faire, que demande le peuple ?
Google Analytics et RM Tech seront vos meilleurs amis pour identifier quelles pages ont le pire taux de rebond, vous pourrez ainsi les démultiplier pour être sûr que l’internaute n’en rate pas une !
Mettre de la publicité
Pour que votre visiteur passe le plus de temps possible sur votre site, faites du deux en un : Bourrez votre site de publicités multiples et variées, quitte à rendre les contenus illisibles. Ainsi, notre cher internaute n’a plus besoin de regarder la TV, son quota de pub journalier sera largement atteint une fois votre site visité. N’oubliez pas d’y intégrer des Pop-up, très en vogue actuellement.
Vos visiteurs seront ravis d’apprendre qu’ils ont gagné le dernier Tamagotchi ou un voyage en Corée du Nord.
Conclusion
Après avoir lu et appliqué ces conseils, vous brillerez en société et serez la star du plantage de sites sur le fameux moteur de recherche. Il n’y a rien de plus jouissif que de voir sa page indexée sur la 13 ème ou 14 ème page Google, là où tout le monde n’ira pas perturber votre site.
Note : nous ne sommes pas responsables en cas d’échec de votre indexation sur Google, il faut aussi y mettre du vôtre !
Et surtout n’oubliez pas, La réussite est l’aboutissement d’une succession d’échecs, et qui pisse contre le vent, se rince les dents !
Andréane BONNEVILLE – J’aime jouer aux Polly Pockets mais je n’aime pas les ouvertures faciles.
Dylan PELLIER-CUIT – J’aime la musique en générale mais j’aime pas les musiciens aux clés USB (type DJ…)
Léa BLANDIN SAVOIA – J’aime les chiens tout mignons mais je n’aime pas les gens grognons le matin