Le rôle et l’évolution des descriptions aux yeux de Google

Si je vous dis “référencement naturel” et que vous vous y connaissez un peu, vous penserez forcément à la méta description. Ce petit texte sous la balise titre qui décrit le site web sur la page de résultat Google est un peu plus complexe qu’il n’y paraît. Mais il existe quelques petites consignes à appliquer par votre agence de référencement de Lyon pour la rendre efficace.

La méta description, qu’est-ce que c’est ?

Quand vous recherchez quelque chose sur Google, dix résultats s’affichent sur votre page web. Ils sont classés par ordre de pertinence pour répondre au mieux à votre demande. À chaque fois, la construction du résultat est la même :

  • un title en bleu et le nom du site
  • un lien en vert
  • un texte plus ou moins court pour présenter le site en question


C’est précisément ce petit texte qui est appelé la méta description

À quoi ça sert une balise méta ?

L’attrait du clic est une guerre que tous les professionnels du SEO se livrent pour générer le plus de trafic possible sur leur nom de domaine. La méta description est justement l’une de leurs armes principales. Techniquement parlant, elle n’est pas très utile en ce qui concerne le référencement naturel. Néanmoins, elle est utilisée essentiellement pour attirer une personne sur un site internet en particulier. Elle a donc un rôle informationnel à propos du contenu qu’on va pouvoir trouver sur le site web.

Votre description, votre vitrine

Il faut bien prendre en compte que la méta description est la première chose que l’utilisateur va voir de votre site. Considérez ça comme votre vitrine. Et comme pour un magasin en ville, votre vitrine se doit d’être bien présentée, attirante voire même aguicheuse !

On vous le dit et vous le répète, il est très important de la travailler. Personne ne va le faire à votre place. Enfin si, Google peut la générer automatiquement avec ce qu’il trouve sur votre site mais ça ne vaudra jamais un contenu élaboré avec soin.

seo

Légende : optimiser sa méta description, étape crucial pour rendre son site attirant.

Quels impacts sur votre site en 2018 ?

Si elle dépasse le nombre de caractères autorisé, ce n’est pas un soucis. Votre description ne sera juste pas entièrement affichée dans la page de résultat. L’espace d’affichage est précis et peut varier. Au fil des années, Google alloue de plus en plus de place pour l’affichage de la méta description comme pour les featured snippets.

Pour prendre un exemple concret : depuis décembre 2017, la méta description a une fenêtre d’affichage qui est passée de 160 à 320 caractères. Cela permet d’avoir davantage de marge pour écrire un speech convaincant pour votre potentiel futur utilisateur, ce qui est plutôt pas mal quand même ! Le côté moins drôle, c’est que ce changement important implique de retravailler le contenu de toutes vos pages. Et si vous en avez beaucoup…vous aurez du pain sur la planche.

Néanmoins, il faut bien garder en tête que Google change régulièrement ses quotas et ses règles. Ne passez pas non plus votre vie à retravailler vos méta descriptions à chaque fois que le géant de la recherche bouge un orteil : vous y passerez beaucoup trop de temps pour le profit que cela va vous rapporter en retour. Si vous êtes un peu flemmard, vous pouvez même faire comme certains et augmenter votre budget Adwords pour préserver ou améliorer votre position (mais vous n’êtes pas flemmard, n’est-ce pas ?)

Comment optimiser votre méta description ?

Quelques règles simples vont vous permettre d’avoir des balises propres et attirantes pour votre site web.

Un jour, une balise

Effectivement, cela demande du travail si vous avez un gros site mais une méta description doit correspondre à une et une seule page. Vous pourrez reprendre un “pattern” similaire pour des produits de la même gamme par exemple mais il est impératif de changer des mots pour ne pas faire du copier/coller.

Action, réaction !

Le principal objectif est d’amener l’utilisateur à cliquer sur votre lien et pour cela, rien de mieux qu’une bonne phrase de motivation avec un verbe d’action. “Cliquez”, “Venez”, “Découvrez”. Des mots qui titillent la curiosité et qui pousseront un client potentiel à cliquer sur votre lien et pas sur un autre.

Du contenu pertinent

Même si Google accorde de plus en plus d’espace à la méta description, il faut que vous gardiez en tête que le contenu de votre balise doit être concis et pertinent. Pas de tournure de phrase à rallonge, pas de de copier coller d’un article ou de philosophie. “Pas l’temps d’niaiser” comme disent les jeunes ! Allez droit au but, soyez clair, bref, concis.

Les choses à éviter

Alors bien sûr, faire exactement le contraire des MER-VEI-LLEUX conseils qu’on vient de vous donner, c’est parfait pour plomber votre balise. Mais il y a quand même deux ou trois choses qu’il faut qu’on aborde.

Succession, mots, clés, insipides

Alors là, c’est un non catégorique. Cela se faisait quelques années en arrière mais il est évident que l’utilisateur qui va voir une description faite de mots-clés successifs ne va pas être attiré par cette dernière. Alors bien sûr, des mots-clés il en faut ; mais faites des phrases, ajoutez une âme à votre balise. Derrière chaque méta description, il doit y avoir un petit cœur qui bat.

Ne pas remplir la balise

Avons-nous vraiment besoin de développer ? Plus sérieusement, si vous ne le faites pas c’est Google qui s’en chargera pour vous. Il ira piocher du contenu sur votre site (qu’il jugera le plus pertinent) pour le placer dans votre balise. Mais cela peut donner vie à des descriptions hors sujet ou non-appropriées pour l’utilisateur.

Éviter les caractères $p€ci@uX

Qu’on se le dise, pour l’œil humain les caractères spéciaux ne sont pas franchement tendances. Il faut donc les éviter un maximum dans vos balises pour laisser plus de place au contenu global de votre stratégie de référencement et pertinent (vous avez compris là, c’est bon ?).

Si avec tout ça, vous n’avez pas de quoi bien travailler vos méta descriptions pour montrer aux gens à quel point votre site est formidable, on ne sait plus quoi faire.
Alors on se retrousse les manches et au boulot ! 😉

Les auteurs

Cynthia, 24 ans, cherche le sens de sa vie entre les riffs de Windir et les ballades en forêt (les 2 ensemble c’est top). Diplômée d’une Licence E-Marketing, j’excelle dans l’art de faire des montages kitch à base de tortue dans l’espace. Accessoirement, je suis aussi Community Manager dans le domaine le plus complexe du monde : les petits pots pour bébé.

J’aime : la fondue bressane, la fondue bressane et la fondue bressane.
J’aime pas : les enfants, la poussière et les dragibus bleus.

Manon, 21 ans, globe trotteuse dans l’âme. Mon plus grand rêve serait de faire le tour de la Nouvelle-Zélande en Van. En attendant de pouvoir vivre ce rêve, je suis assistante communication dans une entreprise fabriquant des connecteurs pour l’aviation et la défense. Secteurs pas très adaptés à ma carrure sachant que je fais 1m50 les bras levés.

Sinon j’aime la fondue, la tartiflette et surtout la raclette. (Origines savoyardes oblige)
Je n’aime pas quand les parisiens qui se plaignent de la neige, être bloqué sur la route derrière un tracteur et être jugé quand je mange une raclette en août. (Origines savoyardes oblige)

Arthur, 21 ans. J’essaye de faire des trucs bien sur Photoshop quand j’ai la motivation. Je suis passionné de poker et de jeux-vidéo (v’là le mec qui passe 14h/jour sur le PC). Je joue de la musique depuis l’âge de 5 ans. Je souffle dans une trompette et tape sur ma batterie (pas en même temps, trop dur sinon).

J’aime : Twitter (beaucoup trop d’ailleurs), piquer de l’argent aux gens grâce un jeu de cartes et les toasts chèvre miel.
Je n’aime pas : Google Plus, me faire piquer de l’argent à cause d’un jeu de cartes et les lentilles.

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